Amaxophobie : Peur de conduire
1 Introduction et étymologie
Avoir peur et éprouver de l’anxiété sont des états tout à fait normaux, des réactions naturelles, mais quand ces réactions se transforment en phobies, alors il y a un véritable problème. Ces paniques irraisonnées prennent diverses formes comme la peur de prendre l’avion, la peur des serpents, … Parmi les phobies des temps modernes, on citera l’amaxophobie ou la peur de conduire.
Du grec ancien phobia ou effroi, la phobie est une frayeur intense, déraisonnable qui apparait soudainement envers un objet ou une situation précise. Pour survivre, ceux qui en souffrent, cherchent à fuir l’élément phobogène. Il arrive qu’ils emportent avec eux une « contraphobie » qui revêt la forme d’un gri-gri, un talisman, un médicament ou quelqu’un pour le rassurer, l’éloigner de l’emprise du phobogène.
La phobie affecte les adultes comme les enfants. Son origine varie selon l’objet de la crainte, mais le point commun serait une série d’évènements et de rapports source d’hostilité, d’agressivité inhibée ou de culpabilité. Plus tard, ces sentiments refoulés surgissent sous forme d’une grosse frayeur irrationnelle provoquée par un objet lié directement ou indirectement à l’évènement « source ».
Le suffixe « -phobie » sert à bâtir des mots techniques définissant une crainte irraisonnée provoquée par une circonstance à priori sans danger. C’est le fait qu’il n’y ait « pas de danger réel » que la phobie diffère de la peur.
Les phobies sont classées dans le groupe des troubles anxieux. Pris en charge, ceux qui en souffrent peuvent être parfaitement guéris.
La phobie peut être spécifique quand l’objet déclencheur est bien précis (ex. phobie des insectes). Elle est dite complexe, quand elle rend invalidant celui qui en souffre. La phobie complexe se manifeste généralement par une forte anxiété et un évitement des situations qui pourraient induire à une forte détresse.
L’amaxophobie ou la peur de conduire, vient du grec « amaxo » ou véhicule et du suffixe -phobie. C’est une peur exagérée et irrationnelle de conduire un véhicule ou de se trouver tout simplement à l’intérieur d’une voiture.
2 Type de phobie
L’amaxophobe craint avant tout la survenue d’un accident ou de la mort en prenant la voiture. Le fait de conduire devient pénible, alors la personne choisit d’éviter voire arrêter totalement cette action.
2.1 Types d’amaxophobie
Il existe plusieurs types d’amaxophobes. Il y a ceux qui n’ont jamais pris le volant et qui refusent de passer les examens de permis de conduire. Certains ont muté dans le groupe des amaxophobes et ne conduisent plus suite à un accident ou à un quelconque trauma. D’autres évitent d’être au volant mais peuvent conduire quand même si la situation l’exige.
2.2 Sources de l’amaxophobie
Selon les spécialistes, la frayeur de prendre une voiture serait en relation avec la perte de contrôle. Quand c’est un autre qui est au volant, on se fie à son contrôle, on est à sa merci. Or certaines personnes refusent de placer leur sécurité personnelle entre les mains d’une autre personne, même si c’est un ami ou un membre de la famille.
Un des déclencheurs de cette phobie est l’erreur humaine source de beaucoup d’accidents de voitures. L’amaxophobe va alimenter son imagination avec les pires accidents vécus ou entendus, qui pourraient arriver toutes les fois qu’il est dedans.
Un excès de prudence : Certains amaxophobes sont paralysés à l’idée qu’ils peuvent provoquer un accident corporel, perdre le contrôle de sa voiture ou tout simplement d’être critiqué sur sa façon de conduire.
Des psychologues affirment que c’est sa personnalité même qui rend la personne amaxophobe. Celle qui a une personnalité dépendante, rechigne à apprendre, à changer, à modifier ses habitudes qui serait la plus marquée par l’amaxophobie. De même, il pourrait avoir eu un rapport très fusionnel avec son entourage (notamment la mère) et refuse in petto toute situation pouvant lui donner la possibilité d’une trop grande autonomie. Un trop grand pessimisme, ou un manque de confiance en soi peuvent être également à l’origine de cette phobie.
Un stress post-traumatique : Voir ou avoir vécu un accident de voiture grave ou traumatisant peut laisser des marques souvent indélébiles engendrant l’amaxophobie.
Certains psychologues arguent une nature héréditaire à l’amaxophobie, car dans la vie, on a tendance à reproduire le comportement des parents par mimétisme… En outre, l’enfant de parents à caractère anxieux et suspect peut plus devenir amaxophobe qu’un enfant de parent jovial et optimiste.
Comme toute phobie, l’amaxophobie présente trois phases : la peur anticipée de devoir se trouver derrière le volant, de pénétrer dans l’habitacle du véhicule ; La manifestation de panique ; et enfin le comportement d’évitement pour réduire l’angoisse.
3 Est-elle répandue ? Ou particulière
3.1 Quelques chiffres
Selon les chiffres, l’amaxophobie appartient aux 10 peurs les plus déplaisantes les plus fréquentes. Environ 5% des adultes sont amaxophobes. Et on note plus de femmes touchées que d’hommes. De plus, une femme sur deux serait amaxophobe. En fait, la phobie des femmes à conduire une voiture serait due aux mauvais modes de conduire des conducteurs rencontrés sur l’itinéraire. Cette phobie atteint particulièrement les adultes de 20 à 40ans.
3.2 Amaxophobes célèbres
L’animateur Thierry Ardisson fait partie des célébrités amaxophobes, et dire qu’il a beaucoup de voiture de collection ! Charlie Watts du Groupe Rolling Stones a une peur bleue de conduire une voiture et choisit de monter à cheval autant que possible. La célèbre Barbara Streisand n’ose plus conduire depuis les années 80. Et le plus contradictoire, c’est le chanteur Robbies William qui est amaxophobe mais qui adore les courses automobiles.
4 Les handicaps de cette phobie
4.1 Les signes et les symptômes
Les personnes qui ont peur de conduire, ont souvent des tremblements, des sueurs abondantes, une accélération inattendue du rythme cardiaque, la hantise de perdre le contrôle durant la conduite et un manque de sens de la réalité, même quand rien ne se passe, quand tout est sécure.
En cas de trouble simple, les manifestations pourraient n’être qu’une nervosité excessive. Mais pour un cas grave, il arrive que l’amaxophobe ait un trouble de la vision, un manque d’air, soit une suffocation rien qu’à l’idée d’une possibilité d’accidents sur l’itinéraire. Il ne comprend plus rien de ce qui se passe autour de lui, il cesse de se concentrer sur le terrain et un pressentiment que la mort le guette prédomine dans sa tête.
Ces manifestations peuvent surgir rien qu’à l’idée de conduire, ou d’être derrière le volant. En fait, l’idée de devoir conduire entraine une imagination sans limite à l’amaxophobe pour l’aider à établir sa stratégie d’évitement. Ce n’est en fait qu’un moyen de survivre mais pas une solution à long terme !
4.2 Les handicaps
La peur de voyager en voiture est aussi une amaxophobie !
Parce que l’amaxophobe s’appuie sur les autres pour se déplacer et même pour prendre ses propres décisions, il est souvent entrainé vers une situation de repli sur soi, de difficultés à être autonome. Par extension, on pourrait dire, que l’amaxophobe a beaucoup de difficulté à gérer sa vie et des activités liées directement ou indirectement à sa phobie, comme choisir une destination de vacances, ….
4.2.1 L’amaxophobie peut être un obstacle à l’emploi
Souvent, les offres d’emploi actuelles demandent des candidats ayant un permis de conduire et conduisant régulièrement. Alors, un demandeur d’emploi qui n’a pas pu passer son permis à cause de ce mal, verra ses chances à trouver du travail diminuer. Quelquefois, le demandeur a son permis de conduire, mais ne conduit pas. Alors, cela revient au même : pas de travail.
4.2.2 L’amaxophobie peut diminuer la qualité de vie
Il arrive que la distance entre la demeure et le lieu de travail fasse perdre 1h30 ou plus dans les transports en commun alors qu’en s’y rendant en voiture particulière, le temps de trajet serait raccourci de 2/3 et le trajet ne prendra plus que 30 minutes, par exemple. Donc les victimes de l’amaxophobie sont vannés et ne peuvent pas profiter de leur famille contraint de partir plus tôt le matin et de rentrer plus tard le soir.
4.2.3 L’amaxophobie rend dépendant des autres
Ne pas pouvoir conduire est un vrai obstacle à la liberté de mouvements, l’amaxophobe dépend donc de la bonne volonté d’autrui pour un déplacement en urgence à des heures où les transports en commun sont quasi nuls, pour faire des grosses provisions, …
Cette phobie n’est pas très handicapante pour certaines personnes, mais pour d’autres oui, alors leur vie devient presque un cauchemar.
5 Caractéristiques de cette phobie, son développement dans l’évolution de notre société…
Selon des études cliniques, l’environnement joue un rôle déterminant dans la création et le développement de l’amaxophobie. En effet, on constate souvent que des parents amaxophobes transmettent leur phobie à leurs enfants. Du point de vue psychologique, on a remarqué que la dépendance et les interprétations catastrophiques favoriseraient l’amaxophobie.
Avec la performance des automobiles, la possibilité de voyager, de vaincre les distances en auto, l’amaxophobe a de plus en plus de mal à apprécier la vie moderne. Pour : travailler, on prend l’auto ; faire ses courses hebdomadaires, l’auto vous offre des facilités de transport bien appréciées ; rentrer tard ou quand il pleut, on apprécie bien les commodités offerts par la voiture, … Seulement, l’amaxophobe en est privé car pour lui, prendre une voiture c’est comme pactiser avec un monstre.
Le développement de notre société est lié au développement de la technologie de l’information et de la communication (Tic). Cette dernière a permis de créer divers jeux électroniques qui simulent la conduite de voiture, les courses automobiles, des liens virtuels, des plateformes d’échanges entre internautes ayant les mêmes préoccupations (comme l’amaxophobie, par exemple). Bref toute une panoplie de gadgets et de programmes et de coaching pour vous aider à lutter virtuellement contre votre phobie afin de pouvoir l’appliquer réellement, par la suite.
6 Des recherches sur l‘hypnose
Andréa Buchmuller Cordie, Malou Navez, Émilie Presles, Édith Venet, Olivier Dupont, Bernard Laurent. Première enquête nationale sur les techniques non médicamenteuses. (2005)
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1624568708002564
Entre août et septembre 2005, une enquête nationale sur les prises en charge non médicamenteuses de la douleur chronique auprès de tous les centres de la douleur en France a été réalisée. Le questionnaire était destiné aux 25 centres d’évaluation et de traitement de la douleur (CETD). Il concerne trois techniques non médicamenteuses : la neurostimulation transcutanée (NST), la relaxation et l’hypnose et leurs indications. Des 24 réponses, 19 centres pratiquent régulièrement la NST et/ou la relaxation avec du personnel formé. Tandis que 14 centres utilisent l’hypnose de manière régulière.
Antoine BIoy. Rapport Inserm : Evaluation de l’efficacité de la pratique de l’hypnose in Institut Français d’Hypnose. Centre de Recherche et de Formation
Cet article de l’IFH a repris le rapport de l’INSERM sur l’évaluation de l’efficacité de l’hypnose. Ce rapport est un état des lieux des pratiques et de la formation en hypnose ainsi que des études cliniques sont les thèmes abordés dans ce rapport. Selon ce rapport, la pratique thérapeutique de l’hypnose en per-opératoire, dans le traitement de la colopathie a été démontrée comme efficace. Néanmoins, les auteurs admettent les limites des méthodes utilisées pour vraiment apprécier l’efficience de l’hypnose. A la fin de l’article, son auteur Antoine Bioy, responsable scientifique de l’Institut Français d’Hypnose (IFH), qui a été associé à ce rapport en tant que droit de réponse, a souligné sur le besoin d’évaluer l’hypnose autrement que de manière classique, de mieux prendre en considération l’intersubjectivité interpelée en hypnose.
Teike Luethi Fabienne, Currat Thierry, Spencer Brenda et al., « L’hypnose : une ressource en soins palliatifs ? Étude qualitative sur l’apport de l’hypnose chez des patients oncologiques », Recherche en soins infirmiers, 2012/3 (N° 110), p. 78-89.
https://www.cairn.info/revue-recherche-en-soins-infirmiers-2012-3-page-78.htm
L’étude cherchait à savoir comment les patients souffrant de douleur ou d’anxiété vivent l’hypnose en soins palliatifs. Pour cela, chaque patient avait droit à 3 à 5 séances d’hypnose selon ses besoins. Il gardait le même hypnothérapeute durant l’étude. Chaque séance durait 20 à 50 minutes. Chaque séance est ajustée au besoin du patient selon sa demande, car le thérapeute adaptait ses techniques et suggestions, le rythme et la transe suivant le patient. Après chaque séance, un membre du service des soins palliatifs non hypnothérapeute entame un bref entretien, puis un autre entretien se tient une à trois semaines après la dernière séance.
37 patients ont été contactés mais seuls 24 ont voulu participer à la recherche. En tout, 54 séances ont été effectuées.
Les conclusions de l’étude ont montré que l’hypnose est considérée comme un outil efficace, facile à obtenir et qui aide les patients à se ressourcer, à gérer davantage leur maladie surtout dans sa phase palliative dans un milieu rassurant. Les patients ont également appris à gérer leur anxiété face à la séparation et à la mort. Ils ont aussi souligné la valeur du lien tissé entre l’hypnothérapeute et le patient. Le lien donne un bien-être inégalé mais également une présence lors de l’autohypnose.
7 Quel lien avec d’autres phobies ?
Comme un claustrophobe qui craint les endroits fermés, l’amaxophobe se sent pris au piège dans l’habitacle de la voiture qu’il sent sa crise venir pour l’emplir soudainement.
Incapable de faire de grandes distances loin de sa demeure, l’amaxophobe présente comme qui dirait une agoraphobie déguisée. En effet, l’agoraphobie sévère empêche celui qui en souffre, de parcourir de grande distance loin de chez lui. De même, l’agoraphobe peut ressentir sur la route qu’il est dans un endroit ouvert, loin des lieux sécures que, du coup, sa phobie surgit soudainement. L’amaxophobe ressent également une certaine frayeur quand il est sur la route à grande distance de chez lui.
8 Les différentes approches pour traiter cette phobie ?
Avant tout, il y a lieu de distinguer cette phobie d’une attaque d’autres maladies – comme la tachycardie par exemple – dont la crise pourrait également s’accompagner de sensation d’angoisse. La thérapie de l’amaxophobie pourrait débuter par une prise de médicaments pouvant stopper la crise et éviter son développement à un état critique. Après quelques jours, l’amaxophobe devient plus serein et la sensation de poids compressant le corps n’est plus. Mais en complément de cette thérapie médicamenteuse, des méthodes psychothérapeutiques sont nécessaires pour enrayer la frayeur.
Certains surpassent leur crainte sans suivre une thérapie particulière mais juste laisser au temps le temps. D’autres prennent des cours de perfectionnement pour se rassurer d’avoir bien acquis les techniques de conduite. D’autres se font coacher, reprendre des leçons privées de conduite mais avec sa propre véhicule.
8.1 Thérapie en réalité virtuelle
Avec les visiocasques, le patient conduit sur une route en 3D virtuellement. Mais votre cerveau lui se croit sur une vraie route.
Des expériences scientifiques utilisant cette réalité virtuelles sont menées sur des amaxophobes. Les résultats ont montré qu’ils ont tous vaincu les paniques de conduire une automobile et n’ont plus cherché à établir une stratégie d’évitement.
Actuellement, les visiocasques vous projettent dans une réalité virtuellement encore plus réaliste que des études plus récentes ont confirmé le succès de cette thérapie en réalité virtuelle.
8.2 Thérapie comportementale et cognitive
La thérapie comportementale et cognitive est prodiguée par un psychologue. Actuellement, cette pratique existe dans de nombreux services hospitaliers où elle est indiquée pour traiter les phobies. Après une investigation préalable, un profil psychologique est monté pour mettre en place un programme précis. Cette thérapie est souvent rapide et approuvée scientifiquement. Son but est entre autres de modifier le “schéma de pensées” du patient pour le “désensibiliser”.
Les approches incitent la suppression de l’appréhension originelle ainsi que de toutes attaches liées à cette angoisse. Puis, prendre conscience de son état et diminuer progressivement l’évitement ; suivi d’une gestion des émotions anxieuses. Et pour finir, l’approche se fixera à restructurer le système de pensée.
Les thérapies comportementales et cognitives sont qualifiées d’interactives car le praticien et le patient coopèrent ensemble pour réussir le changement. Ils sont des partenaires dans ce travail : le praticien interroge, le patient répond. Puis le praticien donne des conseils et des indications. Ne sont évoqués ni le passé ni le présent du patient ! Seuls la phobie et son traitement entrent en ligne de compte.
En fait, l’amaxophobie n’est pas une maladie. Donc un traitement médicamenteux n’est pas tout à fait la solution la plus appropriée pour en finir. Et puis, les phobies sont illogiques, elles appartiennent au domaine de l’inconscience. Aussi, pour s’en débarrasser, une hypnothérapie serait la plus appropriée.
8.3 Hypnose
En effet, l’hypnose creuse jusqu’à l’origine de votre crainte pour l’extraire jusqu’à sa racine. Quand vous êtes hypnotisé, le thérapeute explore le subconscient pour trouver le processus enclencheur de l’angoisse et celui qui l’entretien. De-là, le rétablissement est possible. De même, tous les stimuli liés au déclencheur, l’hypnose va les enlever un par un.
Ce qui est fantastique avec l’hypnose, c’est qu’elle peut s’adapter à toutes les problématiques qui nécessitent ses performances. La durée de traitement en hypnose varie d’une personne à une autre. De même, le nombre de séances nécessaire pour en finir avec la peur de conduire change selon le patient, mais aussi suivant ses besoins et sa demande.
9 Des programmes, des méthodes sur le marché pour guérir cette phobie
9.1 Des méthodes suivant sa peur
Pour surmonter la peur de conduire une voiture, il faudrait commencer par rouler sur des routes familières. Puis, mettre les mots sur les peurs qui vous paralysent
Peur de l’automobile.
Apprenez les basiques de ce mécanisme complexe. Une fois que vous vous êtes familiarisé avec la machine, vous allez trouver la force nécessaire pour surmonter votre peur puisque vous connaissez maintenant la bête.
Peur de tomber dans un accident
Pour surmonter votre peur de conduire une voiture, essayez de suivre des cours de contre-conduite.
Peur de conduire une voiture quand on voit une voiture venant en sens inverse
Se libérer de la peur vient avec l’expérience, car c’est après avoir parcouru des milliers de kilomètres que vous appréhenderez mieux les distance entre les voitures.
Peur du ridicule de la part des conducteurs expérimentés.
Apprenez que tous les conducteurs ont d’abord débuté, fait des erreurs, ils ont aussi crié et hurlé des mots abusifs. Il faut maintenant se concentrer sur la route et avoir la prudence.
9.2 L’hypnothérapie pour se débarrasser de l’amaxophobie
A ce jour, les scientifiques reconnaissent que l’hypnose est la formule la plus vite et la plus efficace pour venir à bout d’une phobie avec un taux d’efficacité d’environ 90%.
Il faut contrôler le stress et l’agitation avant la panique. L’hypnose va entrainer l’esprit dans un état de relaxation profonde et complète en reproduisant une atmosphère détendue. Le tout a pour effet de vous désensibiliser de votre frayeur et de donner une réponse plus rationnelle et cohérence face à votre phobogène. Et vous allez réaliser à quel point il est pratique de prendre sa voiture !
De plus, le praticien pourra vous apprendre quelques techniques d’autohypnose pour devancer d’éventuelles situations effrayantes. Sachez que « Plus vous attendez pour vous soigner de cette peur de conduire et plus long et difficile sera votre cheminement pour s’en débarrasser. »
Bien souvent, l’amaxophobe vit en imaginant le pire et évoque des scènes catastrophes en aggravant les situations. C’est cette imagination funeste qui le taraude, qui génère une importante frayeur et alimente sa phobie. L’hypnose peut vraiment travailler sur cette anticipation et amener le patient à un nouveau de mode pensée plus sain et plus positif.
9.3 Psychodio.com
Actuellement, tout un éventail d’outils indispensables d’accompagnement et de traitement de diverses phobies est disponible sur une plateforme innovante et ludique www.psychodio.com dédiée à tous ceux qui ont réel besoin de soutien pour venir à bout de cette phobie.
L’hypnothérapeute spécialiste des addictions et des troubles du comportement alimentaire (TCA) et président des Centre d’Hypnose Anti-Tabac C.H.A.T Lionel MAILLARD, en collaboration avec des hypnothérapeutes confirmés, a mis en place cette plateforme d’audio thérapeutique Psychodio.com. Ce portal fait référence au professionnalisme des membres et vous permet de télécharger une séance entière d’hypnose dite médicale.
En effet, des outils complets de pro dans l’accompagnement et le traitement du stress, des phobies y figurent. Ces outils de dispositif « audio », et/ou d’un programme complet, disponibles en quelques clics, vous fourniront les appuis nécessaires à votre cheminement vers le changement durable recherché. Pour cela, après votre choix et votre achat, un e-mail de psychodio vous parviendra et vous donnera le lien pour le téléchargement de votre séance en MP3. Les thérapeutes psychodio sont également à votre disposition pour vos diverses questions.
Le portal met à disposition toute une panoplie de programme de séances audio thérapeutiques pour satisfaire vos besoins suivant les différents thèmes qui vous sied tels que la gestion de votre stress, vaincre votre phobie, vous débarrasser de la peur du dentiste, … D’ailleurs, en ce moment, les thérapeutes de psychodio se penchent particulièrement sur le traitement de l’amaxophobie. Ils sont en effet en train de travailler d’arrache-pied pour créer un programme complet, bientôt disponible sur la plateforme.